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| Gondebaud (454 - 516), père de Godemar III * |
A l'époque des Empires grec, puis Romain, les Barbares sont ceux qui ne parlent ni grec ni latin. Tous ceux qui au dehors des murs (Limes) de l'Empire, tracent une autre ligne, mouvante, sans contour, sans début, ni fin... la Ligne Gothique !
* D'après la généalogie des rois burgondes, donnée par J. Favrod, dans Les Burgondes, figurent trois personnages burgondes du nom de Godomar : le premier serait le frère du fondateur de la dynastie, Gibica, (le nom de Gibica est donné par la loi Gombette), le deuxième serait un fils de Gondioc, donc frère de Gondebaud, que l'Histoire se borne à nommer (Grégoire de Tours), disparu mystérieusement, et le troisième, le fils cadet de Gondebaud. À noter que Godomar ou Gondemar ou encore Gondomar reçoit le numéro II dans un certain nombre d'ouvrages." Wikipedia.
Godemar est en soi toute l'idée (sans doute mériodionale) de la liberté, du déplacement, du danger, de la forêt, de l'état sauvage, de l'animal, du mystère, de l'étrange, de l'étranger, de Septentrion !
Il n'existe aucune représentation de Godemar. C'est le résultat logique d'un état de fait : le dernier roi Burgonde n'est, pour nous, ni un indice, ni un symbole ... mais un ou une icone.
Selon Pierce*, une ou un icone est "...un signe qui fait référence à l'Objet qu'il dénote simplement en vertu de ses caractères propres, (...) qu'un tel Objet existe réellement ou non. (...) N'importe quoi, que ce soit une qualité, un existant individuel, ou une loi, est un(e) icone de n'importe quoi, dans la mesure ou il ressemble à cette chose et en est utilisé comme le signe."
* Charles Sanders Peirce
Éléments of Logic, (1903), in Collected Papers, Harvard University Press, 1960
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